À regarder: Je voudrais qu’on m’efface

Une série tournée avec sensibilité et empreinte d’humanité

©Radio-Canada

« Je voudrais qu’on m’efface », adaptation libre du roman d’Anaïs Lavalette-Barbeau, dont l’action a été transposée dans St-Michel, est une série originale de Babel film. La première saison composée de VIII chapitres est disponible sur Tout.tv depuis le 10 mars. J’ai regardé le tout en rafale vendredi soir après m’être promise, à la lecture des commentaires sur internet, de le faire en 2 temps pour me ménager. Impossible, de ne pas tout regarder d’un coup, ai-je été touchée? bien sûr, choquée? ça ne serai pas le bon terme. La réalité de ces 3 familles en parallèle et qui finissent par se rejoindre, n’a jamais été la mienne directement mais celles de gens que j’ai côtoyé au fil de ma vie. Je salue la grande sensibilité dans le traitement à travers tous les aspects de cette série. C’est une série qui vous forcera à vous reconnecter avec votre humanité de manière plus intime. Ce sont des réalités beaucoup plus proches de nous que nous voudrions l’admettre, qui se passent dans nos quartiers, dans et autour de nos écoles.

D’un chapitre à l’autre, nous suivons trois adolescents: Mélissa, Eddy et Karine, interprétés avec brio ici par Sarah-Maxine Racicot, Malik Gervais-Aubourg et Charlee-Ann Paul. La beauté et la laideur de l’adolescence sont campés ici dans un quotidien qui est celui de beaucoup de jeunes dont on ne parle pas dont on ne soucie pas assez. Le langage est celui de la rue, des écoles d’aujourd’hui. Dans tout ce chaos et cette violence, la lumière, et l’humanité jaillit à travers la lentille du réalisateur Éric Piccoli. Le scénario, le casting aussi ont été minutieusement travaillé et ça transparaît à l’écran. Un partenariat a d’ailleurs été établi avec la Maison d’Haïti car le réalisateur, souhaitais établir un lien de confiance avec les personnes dont ils racontent le quotidien et voulais éviter de renforcer les stéréotypes pensons par exemple au personnage de Richardson joué avec nuances par Anglesh Major.

Chaque personnage apporte sa dose de lumière et d’humanité, les personnages secondaires comme la coiffeuse/cousine (Tracy Marcelin) les professeurs ( notamment Frédéric Pierre et Jocelyn Bruno aka Dramatik) , la travailleuse de rue (Marie-Evelyne Lessard), nous rappellent que dans la vie, chacun d’entre nous avons besoin d’un village pour passer au travers . Quant aux parents, campés avec justesse par Julie Perreault, Shelby Jean-Baptiste, Jean-Nicolas Verreault, l’amour qu’ils portent à leurs enfants est palpable (parfois crève-coeur) fait qu’ils soient en mode survie au carré. À travers cette série, j’y ai tantôt reconnu des anciennes camarades de classe, des citoyen.n.e.s des quartiers où je travaille. Je vous invite à la visionner (boîte de mouchoirs pas loin pour certain.e.s), c’est une série d’ici d’exception. Pour en apprendre plus, suivez les sur les réseaux sociaux.

©Marie-Christine Jeanty 14 mars 2021

Réalisateur Eric Piccoli
Scénaristes Florence Lafond, Eric Piccoli
Adapté du roman « Je voudrais qu’on m’efface » d’Anaïs Barbeau-Lavalette
Une série originale par Babel films

Blackout plus qu’une pièce de théâtre…

Une expérience

51149965_2225252224165584_3586745665838907392_oLa Troupe ainsi que des personnalités impliqués dans les événements cités dans la pièce  Rodney John, Clarence Bayne, and Philippe Fils-Aimé. // 📷 @chichimontreal

par Marika Jeanty

Mercredi dernier, en me rendant au D.B Clarke Theatre, je savais que je n’allais pas assister à une pièce comme les autres mais je ne me doutais pas jusqu’à quel point cette expérience me marquerai autant et aurai autant de résonance chez moi. Je vous le dit tout de suite, les billets pour les dernières représentations de Blackout partent  comme des petits pains chauds et pour cause, il s’agit bien plus qu’une pièce à voir, c’est une expérience à vivre et une occasion unique d’en apprendre sur un pan de notre histoire dont ne parle pas assez, trop souvent glissé sous le tapis et laissé dans l’oubli.

La prémisse de la pièce: En 1969, après avoir déposé une plainte pour racisme contre leur prof de biologie, six étudiants antillais à l’Université Sir George Williams (aujourd’hui Concordia) se rendent à l’évidence : l’administration n’est pas outillée pour traiter leur requête. Avec près de 200 autres étudiants (de toutes origines confondues), ils occupent alors le centre informatique de l’édifice Hall en guise de protestation. Mais après l’échec d’un accord entre les partis opposés, l’escouade antiémeute est appelée en renfort pour évacuer les protestataires.

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Blackout prend  ici le point de vue de six étudiants impliqués dans ces événements, sans pour autant prétendre à une reconstitution historique à la minute près. «Les étudiants n’ont même pas de noms dans la pièce. C’est un choix qu’on a fait pour nous permettre une meilleure exploration sans crainte de s’approprier le vécu d’une personne précise», souligne Mathieu Murphy-Perron, coauteur et metteur en scène du spectacle. «C’est une pièce de protestation: on n’a pas tenté de faire un documentaire», insiste celui qui est également producteur de la pièce, par l’entremise de la compagnie Tableau d’hôte.

La Pièce qui a été co-écrite par notamment les acteur.trices présents sur scène, est le résultat d’un processus de recherche et de création remarquable et inédit. Le spectateur ressent la qualité et le coeur mis dans chaque détails de cette pièce du jeu des acteurs, au design scénique, de la mise en scène qu’à la bande sonore et j’en passe. Le résultat ne laissera personne indifférent et poussera tous et chacun à la réflexion.

Copy-of-BlackOut_Smoke_JaclynTurner-49-1.jpg©TDT

Blackout: The Concordia Computer Protests, 50 years later est présentée par le Théâtre Tableau d’Hôte jusqu’au 10 février 2019 (j’espère qu’elle sera reprise ailleurs, dans les Réseaux Accès Culture par exemple) ironiquement au D.B Clarke Theatre dans le même immeuble où ces événements charnières se sont déroulées en 1969. En marge de la pièce, il y a la série d’événements Protests & Pedagogy dont le point  culminant est le 11 février, jour (du triste) anniversaire de la fin de l’occupation des locaux du 9è étage (je ne vous en dit pas plus, allez voir la pièce).

Pour visionner le documentaire sur cet événement marquant de l’Histoire canadienne:  https://www.onf.ca/film/neuvieme_etage/

La Presse multi-ethnique: apport et impact dans la société d’accueil

Ma première expérience comme panéliste

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par Marie-Christine Jeanty

C’est avec enthousiasme que suite à l’invitation de la dynamique et brillante Mariama Zhouri (secrétaire générale du Forum des Compétences Canado-Marocaines), j’ai participé samedi le 24 septembre dernier à mon premier panel de discussion. J’ai déjà assisté à plusieurs panels sans jamais en en être une partie prenante. Je dois dire que j’ai adoré l’expérience et ces échanges autant avec les autres panélistes ( Guy D’AoustHassan Serraji, Ismail Harakat, Martin Mivolla, Dades Abdelghani, Sleimane MellaliCyrille Ekwalla), les modérateurs ( Yasmine Khayat et Raymond Desmarteau) que le public ont été enrichissants.

14494666_10154490149152567_577608649600417229_n©Yasmine Khayat

Définissons le sujet

Un débat sémantique et linguistique a eu lieu au début de chacun des panels. Les termes comme communautés culturelles, ethnique, multi-ethnique,minorités visibles, minorités racisées et j’en passe font rarement consensus et ne sont pas toujours utilisés à bon escient. Une fois, la discussion enclenchée, tous ont pu s’entendre sur le fait qu’il s’agisse d’une presse diverse, multiple qui se devait d’être ouverte. C’est à dire qu’elle naît certe dans la différence mais grandit et augmente sa portée en cultivant la mixité et la synthèse pour paraphraser la modératrice du premier panel, la journaliste Yasmine Khayat.

Quel rôle pour cette presse?

Le rôle de cette presse issue des communautés d’origine est multiforme et aurait pu faire l’objet d’un cours universitaire tant en journalisme qu’en sociologie voire anthropologie. D’abord, c’est une source d’information de base (logement, emploi, école…). Ensuite, le rôle pédagogique prend toute son importance en exposant les lecteurs, auditeurs à des sujets d’actualité dit plus  »mainstream » afin de faciliter et encourager leur pleine participation citoyenne et qu’ils soient conscients des enjeux. Ultimement cette presse se doit d’encourager l’ouverture sur le monde à l’ère numérique tout en favorisant les liens entre la société d’accueil et la communauté d’origine de ses lecteurs.

Il y a aussi cet aspect qui peut-être vu comme du lobbying par certains et de la sensibilisation par d’autres. Il y a des sujets, des situations qui à prima bord n’intéressent pas les médias dit de masse et les décideurs mais qui avec la convergence de levées de boucliers de ces médias alternatifs que sont les médias ethniques finissent par apparaître à l’ordre du jour  »grand public ». Ce n’est pas simple et cela demande beaucoup de patience et d’engagement pour faire changer les choses. Au bout du compte, cela contribue à créer un sentiment d’appartenance chez ces nouveaux citoyens du Québec.

14449938_10205664816618101_4797741811961621088_n©Abdelhak Boussayri

La deuxième et la troisième génération?

Tout comme les médias traditionnels, les médias ethniques devront s’ajuster à la nouvelle façon de consommer la nouvelle des nouvelles générations. Par ailleurs, en plus de ce rôle de pont entres les communautés, entre les cultures, ils seront de plus en plus appelés à jouer un rôle de pont entre les générations. Par ailleurs, en s’impliquant dans la rédaction et la vulgarisation de ces médias, les jeunes permettent à ceux-ci de continuer à innover et de jouer un rôle d’accueil de leurs futurs compatriotes.

Où sont les femmes?

Dans ce panel et à l’instar de mes 4 années passées à CPAM, j’étais une des seules femmes. Où sont-elles? Dans ma communauté d’origine, je peux à peine les compter sur les doigts de mes deux mains. Pourtant, elle sont si présentes dans les secteurs tels que les relations publiques et l’organisation d’événement. Cette question pourrai faire l’objet d’une discussion tout comme celle de la diversité sur nos écrans et nos planches ainsi que celle de l’engagement politique des communautés et leur poids économique que nous avons brièvement évoqué lors de l’événement de samedi.

Je tiens à remercier le Centre Culturel Marocain Dar Al Maghrib pour son accueil et Royal Air Maroc pour les cadeaux.

À propos du Fonds 1804

La Persévérance scolaire: l’affaire de tous!

 »Pour qu’un enfant grandisse, il faut un village » ce proverbe décrit bien la philosophie du Fonds 1804 pour la Persévérance Scolaire qui a la ferme conviction que la réussite des jeunes dépend aussi de la communauté qui les entoure en support des parents et du réseau scolaire. Créé modestement en 2013 par un groupe d’amis passionnés et engagés (avec le concours des YMCA du Québec) le Fonds 1804 s’impose aujourd’hui comme un acteur important dans l’atteinte de la réussite scolaire pour le plus grand nombre dans l’agglomération métropolitaine.

Partenariats avec les acteurs du milieu

Le Fonds 1804 avec les années a augmenté considérablement le nombre de bourses distribuées aux jeunes persévérants et travaille d’arrache-pied afin que cette hausse se poursuive. Ce travail ne se fait pas seul et d’années en années, le Fonds a su créé de nouveaux partenariats tout en renforçant ceux déjà initiés afin de bien cibler sa clientèle et de travailler en concertation avec les commissions scolaires et les organismes communautaires pour la promotion de la persévérance scolaire.

Au delà des bourses, le Fonds 1804 c’est aussi des conférences comme celle de M. René Vézina (du Journal les Affaires) «Quand persévérance scolaire rime avec entrepreneuriat» qui a eu lieu dans le cadre des journées de la Persévérance scolaire 2016 et comme celle à venir durant le gala de la professeure Marie McAndrew « La communauté partenaire de la réussite éducative de nos jeunes ». 

LE GALA DE LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE

Une histoire de résilience

Le Fonds 1804 dans son nom fait bien évidemment référence à la République d’Haïti et à l’histoire de persévérance de son peuple dans la conquête de son indépendance. Le Fonds veut encourage la persévérance et la résilience dans l’atteinte de ses objectifs afin que le plus grand nombre de nos jeunes puissent partir bien outillés à la conquête de leurs rêves. Chaque année au cours du Gala, le Fonds 1804 remets le prix Nelson Mandela honorant un organisme phare dans la promotion de la persévérance scolaire ou une personnalité qui au cours de sa carrière a tous mis en oeuvre afin de favoriser la réussite scolaire de ceux qu’elle accompagne.

Cette année, le récipiendaire est le directeur à la retraite (Académie Dunton, Académie de Roberval et l’École Louis-Joseph Papineau entres autres) mais toujours très actif M. Gérard Jeune qui a su gardé le contact avec un bon nombre de ses anciens élèves afin de les supporter tout au long de leur carrière. M. Jeune est un des premiers directeurs d’école d’origine autre que caucasienne sur l’île de Montréal. Avec un mélange de fermeté et d’humanisme, il a avec brio insufflé le désir de réussite aux élèves des écoles qu’il a dirigé. M. Jeune n’a jamais eu peur des défis et a une passion d’aider les laissés pour contre du système.

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Le Fonds c’est...

Un conseil des Gouverneurs dévoués à l’image de leur président (membre fondateur) Édouard Staco dont la passion est contagieuse  . Des Ambassadeurs issues de différents milieux passionnés par la cause , des donateurs et des bénévoles qui ont à coeur la réussite de nos jeunes. Pour en savoir plus sur le Fonds 1804 et savoir comment vous pouvez (comme moi) contribuez à la cause visitez leur site fonds1804.org

 

 

 

Elle a dit (What She said)

Passion et Ambition au féminin

13071840_10153960123761999_3795639109581877679_o©Facebook Officiel What She said

C’est dans une salle comble qu’Anne-Lovely Étienne a animé avec brio l’édition Montréalaise de la série de conférence What She Said (Elle a dit) initiée par la chaîne d’Hôtel W à travers le monde. L’édition montréalaise organisée en collaboration avec C2 Montréal et le CMM avait un panel avec des personnalités très différentes mais tout aussi inspirantes les unes que les autres.

13254920_10153645355335509_1381661461633261450_o©Facebook Officiel Anne-Lovely Étienne

Ce panel était composé de la designer Marie Saint-Pierre (très empathique et à l’écoute), de l’artiste de rue MissMe (très engagée et éloquente), la propriétaire de la boutique en ligne Womance Andréanne Marquis (rafraîchissante et spontanée) et de Stéphanie Liverani (timide mais une force tranquille), confondatrice avec son mari de la compagnie Crew et plus récemment le Café Crew &Collective dans le Vieux Montréal. La présentation était précédée d’un cocktail au cours duquel les participantes pouvaient réseauter, se faire maquiller (par l’équipe du Studio Caroline Théoret), admirer tout en conversant avec elles les mannequins vivants portant les magnifiques tenues signées Valérie Duhaime et bien sûr prendre un verre.

Ces femmes ont eu des conversations très enrichissantes sur la créativité, le rôle et la place des femmes dans leur domaine respectif, le féminisme et j’en passe. Dans le plus grand respect, chacune a pu exprimé son point de vu personnel, parfois très différent de celui des autres. Une ambiance très conviviale régnait dans la salle et l’animation d’Anne-Lovely (générosité et simplicité) y est pour beaucoup.

13316839_1161040553934598_8524335773441419778_o©Facebook le CMM

Créativité, féminisme redéfinition du mode de travail

Selon Marie Saint-Pierre, la créativité naît de notre instinct et de notre sens de l’innovation et de notre désir comme femme de redessiner le monde avec d’autres lunettes. Pour Stéphanie Livani, le modèle corporatif actuel n’est pas adapté aux besoins non seulement des femmes mais aussi des créateurs. C’est pour cela, que chez Crew, le 9 à 5 n’existe pas. Elle surenchérit en disant que le processus créatif ne se module pas et n’entre pas dans un carcan.

Pour MissMe, les femmes ont une vision plus spirituelle, humaniste et globale de voir le monde et qu’elles amènent des changements de mentalités dans leurs milieux. Elle et Stéphanie dans des termes différents ont exprimé le fait de donner des étiquettes dès la petite enfance enferment les jeunes filles dans des carcans. MissMe estime aussi qu’il s’agit d’une conversation qui dérange mais qu’il faut continuer à avoir afin de changer les choses. Pour Andréanne, il faut ne pas avoir peur d’être à la limite frondeuse pour prendre sa place.

Une chose est sûre, qu’elles soient d’un féminisme plus affirmée et surtout plus assumée comme Marie Saint-Pierre et MissMe ou d’une voix plus modérée en plein balbutiement et réflexion comme Andréanne et la plus timide Stéphanie, les quatre panélistes s’entendent sur le principe qu’il faut que les femmes continuent à prendre leur place, à foncer mais pas à n’importe quel prix et sans marchander leurs convictions.

13320726_1793077117593197_9072396888640393897_o (1).jpg©Facebook Officiel Andréanne Marquis

Le message de ces panélistes étaient clair comme le slogan de Nike :  » JUST DO IT » et surtout faites le vous-même car personne d’autre n’est dans votre tête et connaît la vision que vous souhaitez partager avec le monde. Votre projet et ce peu importe le domaine est votre lègue aux générations à venir surtout votre façon de dire voilà comment j’imagine le monde et ma contribution pour le rendre plus adaptée à d’autres réalités.

Ce que j’en retiens

L’entrepreneuriat n’est peut-être pas pour tout le monde mais sans avoir essayé vous ne le saurez pas. Suivez votre instinct, écoutez votre voix (mettez sur  »mute » celle des autres), mettez les sentiments de culpabilité et le syndrome d’imposteur de côté et foncez!

Difficile, de ne pas sortir d’une telle soirée sur un nuage de quasi-invincibilité. D’abord, elle ont des parcours très différents, d’essais-erreurs et de doutes mais n’ont jamais abandonné. Ensuite, car contrairement aux clichés présentées, elles ont fait preuve d’une très grand écoute et d’empathie les unes envers les autres. C’est ce dont le monde a besoin, des femmes qui poussent les autres à aller plus loin tout en respectant le fait que chacune a une essence qui la caractérise.

Crédit Photo : Foodologie

 

 

 

 

 

Starting the New Year… Rika’s way!!

The year began with laughter, spontaneity, family and friends. I started the day of the New Year with the sweet sound of my son’s voice and the inviting aroma of the traditional Haitian Independence day soup. The Soup Joumou is comfort food at its best. January 1st is also the day where my youngest nephew was born. So that means on top of the Soup Joumou and « Paté », cake and lots of candies. For the entire afternoon, the family house was filled with the great mix of the various generations’ laughter. The tone was set for the first day of the year.

After a nice nap, (in case you didn’t know I love to sleep), I started getting ready to party with elegance and style with friends. I wanted to go out for the first time in 2015 in a fairytale like venue and be dressed like a princess and dance the night away. That is exactly what Hush Events and TJ Events offered us at the Windsor. Also as it is now a trend at events there was a booth to take silly pictures. My ladies and I never lose an oppportunity to laugh and smile. Spontaneity is what life is all about.

Speaking of spontaneity, after a night of heavy partying, I did not plan (at my age loool) to go out on a second night in a row but one of my sister had the right arguments to convince me. Those unplanned nights usually bring a lot of fun . This one was no exception. So this time it was the turn of Wyland and Couleur Kreyol  to bring us a night to remember with Alan Cavé (with a full band of Montreal based musicians and a special guest for Se Pa Pou Dat Magalie Rolles with her angelic voice). Even with no really interesting prospects, we managed to dance the night away again.

On the third day of the new year, I spent another quality day with my prince of a song that ended with watch the 30th anniversary Cirque du Soleil concert at the St-Jean-Baptiste Church in Montreal. Part of it was recorded for a special television event. It was magical and imaginative as only the Cirque du Soleil can be.

Those 3 days are exactly an illustration of how I want to spend this year 2015: appreciating every instant; enjoying the journey; close to those who truly matter; embracing life…

I hope the beginning of your year was also filled with such priceless moments

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p.s the dress I wore on January 1st is my prom dress. My prom was 15 yrs ago….

«JeLoveHaïti» et vous?

«JeLoveHaiti est une affirmation de fierté et d’appartenance..»Martine St-Victor

                 La ligne de vêtements JeLoveHaïti reflète cette volonté à la fois de montrer Haïti sous un autre angle mais surtout de créer un engouement pour Haïti. JeLoveHaïti, imaginée par  Martine St-Victor, stratège en communications  et  signée graphiquement par le designer Helmer, c’est un mouvement concerté d’ondes positives vers Haïti à travers une collection intemporelle.

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La campagne publicitaire mets en vedette plusieurs personnalités Sterling Downey (fondateur d’Under Pressure, aujourd’hui conseiller municipal), Phoebe Greenberg (mécène montréalaise, fondatrice du Centre Phi et de la Fondation DHC-Art), mais aussi le photographe Naskademini (en avant et derrière la caméra), le producteur et chanteur Slim Williams et notre jet-setter Herby Moreau.

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Il est possible de déclarer son amour à Haïti et en se procurant un ou plusieurs éléments de la collection à Montréal à l’atelier d’Helmer, au magasin éphémère (Pop-up shop) du Centre Phi; en Haïti au Boudoir de Françoise Élizée (magasin de l’Hôtel Oasis) ainsi qu’à la boutique de l’Habitation Jouissaint (Cap-Haïtien); en ligne sur www.jelovehaiti.com et bientôt en Europe.

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JeLoveHaiti, en plus de la collection de vêtements, c’est aussi un ¨hashtag¨ sur les réseaux sociaux comme Twitter et Instagram afin de partager cet amour pour Haïti : ses gens, sa culture, ses couleurs.

Marie-Christine Jeanty (Crédits Photo Naskademini https://www.facebook.com/pages/Naskademini // instagram.com/naskademini  

www.jelovehaiti.com

Centre Phi

407 rue St-Pierre

Montréal, QC H2Y 2M3

Atelier-Boutique Helmer

2020, boulevard St-Laurent

Montréal, QC H2X 2T2

Montréal pluriel: Plus qu’une simple émission…

Montréal pluriel: Plus qu’une simple émission : Pour paraphraser le grand manitou de l’émission, Neil Armand : «C’est une plateforme, c’est un médium, une nouvelle forme de connexion entre différents acteurs de la communauté montréalaise.»

Montréal Pluriel, c’est une aventure qui a débuté tranquillement en toute simplicité sur les ondes de CKIN FM 106.3 depuis mai dernier. Depuis, l’émission a pris son envol et a enrichi son équipe d’une équipe dynamique offrant des chroniques sur une variété de sujets variant de l’actualité politique à l’actualité artistique, des conseils santé aux conseils beauté, de l’actualité sportive sous différentes déclinaisons à l’actualité économique et j’en passe bien sûr. Montréal Pluriel veut être une plateforme où la relève pourra démontrer son savoir faire. L’équipe derrière l’émission a de nombreux projets connexes à nous offrir, il faudra surveiller les réseaux sociaux à ce sujet. https://www.facebook.com/montrealpluriel 10805653_1518292015124016_3734095902900608526_n

Samedi dernier, dans le magnifique cadre qu’offre le Musée des Artisans du Québec, avait lieu le lancement officiel de l’émission. C’était une belle soirée animée de main de maître par Béatrice Noël.  Une soirée qui à l’image de l’émission a permis de mettre en commun des forces vives de la communauté. L’ambiance musicale a été assurée par DJ Jean Nonez ponctuée par une magnifique prestation de la talentueuse Mélissa Gresseau accompagnée à la guitare par le multi-instrumentiste Oswald Durand Jr (dit ti Flûte). Les bouchées originales et alléchantes ont été préparées par  la chef Natacha Henry et son équipe d’IcanCook2.

Je vous invite maintenant à écouter l’émission du lundi au vendredi de 9h à 11h sur les ondes de CKIN FM 106.3 ou sur le web www.ckinfm.ca afin de commencer vos journées en beauté.

MC Jeanty 19 nov 2014